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The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation

Publication date: 05.11.2013

Przekładaniec, Issues in English, Special Issue 2013 – Selection from the Archives, pp. 7 - 14

https://doi.org/10.4467/16891864ePC.13.033.1450

Authors

Juliusz Domański
University of Warsaw
, Poland
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Translators

Anna Kowalcze-Pawlik Orcid

Titles

The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation

Abstract

On parle ici non pas d’une culture de traduire, mais d’une telle culture
litteraire qui devait son origine et ses qualites au fait que les traductions litteraires etaient
pratiquees, qu’on traduisait d’une langue a une autre les ouevres litteraires ecrites et
qu’on les traduisait a l’ecrit. Or, telle etait dans l’Antiquite la seule culture litteraire
latine qui, depuis la moitie du IIIe siecle avant J.-C., se composait en grande partie
des traductions du grec. Celles-ci pourtant n’etaient pas ce que sont les traductions
d’aujourd’hui. En traduisant en latin les ouevres grecques, on les transformait plus ou
moins, en en faisant des ouevres nouvelles: on en faisait les traductions qui etaient en
meme temps les imitations et les emulations propres. Rien de tel genre n’etait connu
dans la litterature antique grecque. Les Grecs qui se contentaient d’imiter leur ecrivains
d’antan, Homere en premier lieu, ne faisaient les traductions des autres langues ni
dans l’Antiquite, ni meme a l’ epoque byzantine. La traduction de la Bible hebraique
au IIIe siecle avant J.-C. devait son origine non pas aux Grecs, mais aux Juifs de la
Diaspore qui ne comprenaient plus leur langue maternelle. Pour l’Occident latin, au
contraire, la pratique litteraire des ecrivains romains antiques est restee exemplaire et
obligatoire: du Moyen-Age a travers les siecles de la Renaissance jusqu’a l’epoque
moderne le paradigme antique romain de la traduction-imitation-emulation regnait
non seulement dans les ecrits latins de ces epoques, mais aussi dans ceux composes
en langues vernaculaires. Les ecrivains de la Renaissance, latins et vernaculaires, y
etaient extremement diligents, en traduisant les oeuvres des auteurs anciens grecs en
latin et leurs oeuvres et a la fois les oeuvres des auteurs latins en langues vernaculaires.
De meme que les ecrivains latins antiques, ils pratiquaient eux aussi les taductionsimitations-
emulations.
C’est en analysant, sous l’aspect de cette caracteristique generale, quelques
exemples de la pratique des traducteurs romains – de Live-Andronique et de Catulle
poetes, de Ciceron, traducteur a la fois de la poesie et de la prose grecques et en meme
temps theoricien de la traduction – que l’auteur de l’article essaye de caracteriser les
splendeurs et les ombres de ce qu’il appelle la culture de traduction.

References

Cicero, M.T. 1949. De Invention. De Optimo Genere Oratorum. Topica. Ed. and trans. H.M. Hubbell. Cambridge, Mass.: Harvard UP.

Homer, 1998. Odyssey. Ed. and trans. A.T. Murray, rev. E. Dimock. Cambridge, Mass.: Harvard UP.

Information

Information: Przekładaniec, Issues in English, Special Issue 2013 – Selection from the Archives, pp. 7 - 14

Article type: Original article

Titles:

Polish:

The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation

English:

The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation

Authors

University of Warsaw
Poland

Published at: 05.11.2013

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<p> The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation</p>