Blaski i cienie kultury przekładu
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RIS BIB ENDNOTEBlaski i cienie kultury przekładu
Publication date: 2010
Przekładaniec, 2008, Issue 21 – Historie przekładów, pp. 30 - 37
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Blaski i cienie kultury przekładu
Les splendeurs et les ombres de la “culture de traduction”
On parle ici non pas d’une culture de traduire, mais d’une telle culture littéraire qui
devait son origine et ses qualités au fait que les traductions littéraires étaient pratiquées,
qu’on traduisait d’une langue à une autre les ouevres littéraires écrites et qu’on les
traduisait à l’écrit. Or, telle était dans l’Antiquité la seule culture littéraire latine qui,
depuis la moitié du IIIe siècle avant J.-C., se composait en grande partie des traductions
du grec. Celles-ci pourtant n’étaient pas ce que sont les traductions d’aujourd’hui. En
traduisant en latin les ouevres grecques, on les transformait plus ou moins, en en faisant
des ouevres nouvelles: on en faisait les traductions qui étaient en même temps les imitations
et les émulations propres. Rien de tel genre n’était connu dans la littérature antique
grecque. Les Grecs qui se contentaient d’imiter leur écrivains d’antan, Homère en
premier lieu, ne faisaient les traductions des autres langues ni dans l’Antiquité, ni même
à l’ époque byzantine. La traduction de la Bible hébraïque au IIIe siècle avant J.-C. devait
son origine non pas aux Grecs, mais aux Juïfs de la Diaspore qui ne comprenaient
plus leur langue maternelle. Pour l’Occident latin, au contraire, la pratique littéraire des les siècles de la Renaissance jusqu’à l’époque moderne le paradigme antique romain
de la traduction-imitation-émulation régnait non seulement dans les écrits latins de ces
époques, mais aussi dans ceux composés en langues vernaculaires. Les écrivains de la
Renaissance, latins et vernaculaires, y étaient extrêmement diligents, en traduisant les
oeuvres des auteurs anciens grecs en latin et leurs oeuvres et à la fois les oeuvres des
auteurs latins en langues vernaculaires. De même que les écrivains latins antiques, ils
pratiquaient eux aussi les taductions-imitations-émulations.
C’est en analysant, sous l’aspect de cette caractéristique générale, quelques
exemples de la pratique des traducteurs romains – de Live-Andronique et de Catulle
poètes, de Cicéron, traducteur à la fois de la poésie et de la prose grecques et en même
temps théoricien de la traduction – que l’auteur de l’article essaye de caractériser les
splendeurs et les ombres de ce qu’il appelle la culture de traduction.
Information: Przekładaniec, 2008, Issue 21 – Historie przekładów, pp. 30 - 37
Article type: Original article
Titles:
Blaski i cienie kultury przekładu
Blaski i cienie kultury przekładu
University of Warsaw, Krakowskie Przedmieście 30, 00-927 Warszawa, Poland
Published at: 2010
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