@article{624df802-3238-4c8e-a606-1ff215d81b29, author = {Juliusz Domański}, title = {The Bright and the Dark Sides of the Culture of Translation}, journal = {Przekładaniec}, volume = {Numery anglojęzyczne}, number = {Special Issue 2013 – Selection from the Archives}, year = {2013}, issn = {1425-6851}, pages = {7-14},keywords = {Cicero; culture of translation; aemulatio; Homer; imitatio; Livius andronicus; translation in ancient Greece; translation in ancient Rome; Septuagint; antiquity; Catullus}, abstract = {On parle ici non pas d’une culture de traduire, mais d’une telle culture litteraire qui devait son origine et ses qualites au fait que les traductions litteraires etaient pratiquees, qu’on traduisait d’une langue a une autre les ouevres litteraires ecrites et qu’on les traduisait a l’ecrit. Or, telle etait dans l’Antiquite la seule culture litteraire latine qui, depuis la moitie du IIIe siecle avant J.-C., se composait en grande partie des traductions du grec. Celles-ci pourtant n’etaient pas ce que sont les traductions d’aujourd’hui. En traduisant en latin les ouevres grecques, on les transformait plus ou moins, en en faisant des ouevres nouvelles: on en faisait les traductions qui etaient en meme temps les imitations et les emulations propres. Rien de tel genre n’etait connu dans la litterature antique grecque. Les Grecs qui se contentaient d’imiter leur ecrivains d’antan, Homere en premier lieu, ne faisaient les traductions des autres langues ni dans l’Antiquite, ni meme a l’ epoque byzantine. La traduction de la Bible hebraique au IIIe siecle avant J.-C. devait son origine non pas aux Grecs, mais aux Juifs de la Diaspore qui ne comprenaient plus leur langue maternelle. Pour l’Occident latin, au contraire, la pratique litteraire des ecrivains romains antiques est restee exemplaire et obligatoire: du Moyen-Age a travers les siecles de la Renaissance jusqu’a l’epoque moderne le paradigme antique romain de la traduction-imitation-emulation regnait non seulement dans les ecrits latins de ces epoques, mais aussi dans ceux composes en langues vernaculaires. Les ecrivains de la Renaissance, latins et vernaculaires, y etaient extremement diligents, en traduisant les oeuvres des auteurs anciens grecs en latin et leurs oeuvres et a la fois les oeuvres des auteurs latins en langues vernaculaires. De meme que les ecrivains latins antiques, ils pratiquaient eux aussi les taductionsimitations- emulations. C’est en analysant, sous l’aspect de cette caracteristique generale, quelques exemples de la pratique des traducteurs romains – de Live-Andronique et de Catulle poetes, de Ciceron, traducteur a la fois de la poesie et de la prose grecques et en meme temps theoricien de la traduction – que l’auteur de l’article essaye de caracteriser les splendeurs et les ombres de ce qu’il appelle la culture de traduction.}, doi = {10.4467/16891864ePC.13.033.1450}, url = {https://ejournals.eu/czasopismo/przekladaniec/artykul/the-bright-and-the-dark-sides-of-the-culture-of-translation} }